Vers un nouveau continent

Il y a longtemps que je n ecris plus regulierement, tenir 2 blogs commencent a etre difficile alors je vous renvoie tous vers le blog de Yannick si vous voulez suivre nos aventures. Le liens se trouve sur mon blog.
J en profite tout de meme pour confirmer que je vais bien,

Bisous a tous,,, et venez voir nos belles photos sur l autre blog...
merci

Nous avons donc quitte le Panama il y a un mois, pour retrouver la Colombie. Arrivés à Cartagène nous avons profité de la côte pendant 15 jours, prenant d assault la forteresse de Cratagena, planant sur le malecon de Santa Marta, flanant sur la plage du Parque de Tayrona.
Une réserve naturelle (concession française), ou les chevaux courent en liberté sur le sable blanc au rythme des vagues qui balaye l eau turquoise ; entourés d une végétation humide au nord, verdoyante et abondante et sèche au sud avec ses cactus et rocaille. Nous profiterons de nuits à la belle étoile sur la plage, accompagné d une dizaine d argentins, colombiens, allemands avec qui nous avons passé de super instants.
Nous sommes ensuite partis passer quelques jours à Taganga un petit port de pécheurs, où la teuf est bonne : piscine, clopes gratuite, rhum, salsa....
Après 1000 kms de galères nous arrivons à San Gil, où les gars se jeteront dans le vide en parapente.
Petit passage par Villa de Leyva, village aux milles lumières de noël, avec sa place énormes et ses petites maisons trop choux. Merci Andres de nous avoir laisser ta maison, et pensee pour Venga notre chienne pendant quelques jours.
Et enfin, nous reprenons le bus, pour rejoindre Ana à Bogota, afin de fêter noël. Ici, noël c est : 9 jours, une rue banalisée pour les ratisants et la fête, de la salsa qui vous entête... malgrés tout ça, le retour à la civilisation ets difficile. Les arbres nous manquent, les yeux et le nez nous piquent, enfin vivent la polution, les fourmilières humaines, les gens toujours aimables...

Bisous à tous
Joyeux noël.

Le Panama se fut d abord l utilisation du dolar,mais Panama c est surtout un canal enorme, les francais ont entrepris les premiers le chantier au debut du XX eme siecle,un peu apres la separation du Panama de la Colombie. Cependant suite a la contagion de la malaria et des difficultes de chantier, ils l abandonnerent. Il sera repris peu de temps plus tard par les Etats Unis. Une guerre s en suivra, suite a l invasion en 1989 des Etats Unis.. Les panameens, ne seront rellement proprietaires du canal qu a la fin des annees 90. Panama de part le chantier enorme que fut le canal a connu une immigration de tout part du monde. Venue principalement, des caraibes, d europe et des Etats Unis. Les Caraibes, ayant connu une immigration africaine importante en temps de la traite des noirs, le Panama actuel est une consequence de  ces nombreux melanges, d un metissage impressionant. Blancs, chinois, noirs, latinos, créoles, indigenes ou metisses vivent tous ensemble, toutes les religions sont presentes et chaque groupes ethniques semblent y trouver plus ou moins sa place. Car bien evidemment les inegalites perdurent. Devinez qui galerent, et qui peuplent le quartier huppé ?
Le Panama, cest un paradis fiscale, avec toute taxe a 5%, merveilleux, pour les produits de luxe, electronique..., ce sont des milliers de feris mesurant des centaines de metres qui passe chaque semaine, c est un trafic monstrueux. En gros, ca pu le fric... La zone des discotheques est aussi une zone d exposition de voitures de luxe, (audi, merco, BM, jaguar, Hummer..... des trucs de ouf !!!), ce qui va forcement avec un defile de decoltes, talons aiguilles, et mini jupes..... un autre monde....

De mi pueblito (quartier, ayant le seul espace vert quasiment de la ville) on a pu observer la vieille ville, avec la presidence... un periferique entre les deux, et la nouvelle ville, un petit New York en somme. Un demi tour, et on s est retrouves confrontes a l enorme canal. Deux reserves d eau aboutissant sur un lac enorme, .... enfin je vous laisse regarder les photos, les mots ne serviront pas a grand chose.

Bonne visite.

Nouvels albums : San Antonio de las cuevas, Levingston.

Bon visionnage....

Apres trois heures sur la seule route non asphaltee reliant deux regions du guatemala, nous parvenons a Puerto Barrios, d ou nous prendrons une lancha afin de rejoindre la presqu ile de levingston. L objectif est simple : essayer de vendre notre artisanat et celui des femmes de la communaute de San Antonio. Il s agit de "cuadritos", transformes en miroirs, boites, fleurs, colliers ou cartes postales... Tout le monde nous dira "que bonito, trabajo de calidad", ok c est beau, c est simpa, mais si vous vouliez acheter ca nous arrangerait. Peu de touristes viendront sejourner, nous vendrons un peu, mais pas de quoi vivre, et troquerons le reste, je partirais donc avec des tresses et des boucles d oreilles, c est deja ca de gagner.

Levingston, c est la culture garifuna, ils parlent un melange d anglais, d espagnol, de francais, de creole.... un beau melting pot. La culture y est a la cool, rastas, boubous, latinos, europeens ou gringos s y melent.... le metissage rempli les rues. Tout le monde vous salue, et apres trois jours, nous nous sentirons a la maison, acceptes par la rue en tant qu artisans. De l autre cote de la barriere cette fois !!!

Du travail ok, mais pensez bien, nos pauses se passeront au bord de la mer, le cul dans l eau, a faire la bronzette, jouer au volley, ou partir a l assault de mondes imaginaires avec les enfants.

Un petit coin de paradis en somme, avec des valeurs de liberte, de respect, de tolerance, l image de Bob et le vert jaune rouge nous tracait le chemin, alors nous nous sommes laisses guider.

Just pour mexcuset de toute lait faute d orthographe qui m font mal aux noeil, et surement aux vautres, ainsi que l absence d aqussents mais j ecrit o km et j ai pa l temps de relir,

Vous ètes sur la route, dans un minibus en direction de la region de Peten vers Santa Ana au Guatemala. Partis de Coban les paysages de selva et montagnes de ouf se succedent sur cette longue route droite. Le minibus fait une halte apres 1h30 a Raxruha. Pour commencer seule la prononciation du nom necessite 15 jours d exercice !! La petite ville ne ressemble a rien, de la poussiere et des dechets partout, sans compter les ivrognes allonges sur le bas cote.... l endroit le plus charmant qu on ai croisé en somme. Yannick vous regarde et vous dit : " Et si on descendait là !! " Ce qu on fera finalement. L essence ici coute entre 25 et 30 Quetzal le litre (1euro = 15Q), ce qui pese lourd dans la balance budgetaire. Le stop etant complique sur ces routes. Nous descendons et sous les conseils d une gamine de 12 ans !! (vraiment du n importe quoi mais bon filing !) nous  parcourons deux kms pour arriver dans la communaute indigene de San Antonio de las cuevas.

Nous y trouverons une famille d acceuil geniale aupres de Dona Manuela et de ses deux filles. En fonction des besoins et du peu de temps dont nous disposons (3semaines) nous deciderons de travailler 3 jours par semaines avec les enfants sur leur environnement, protection de la nature... et deux après midi avec une douzaine de femmes pour faire de l artisanat. Ce ne fut pas vraiment facile au debut, car elles n avaient pas du tout l habitude de ce genre de travail (la plupart ne sait ni ecrire ni lire) et encore moins de travailler ensemble. Mais après trois semaines, l evolution fut radicale et nous fumes heureux de partir en nous disant qu au moins aupres d elles nous aurons eu un impacte.

Sinon, quant a notre vie la bas, elle fut des plus plaisante, recu et hebergé comme des rois, acceptés par tous, un réel plaisir, entre parties de foot et de volley, jeux avec les enfants, discution avec Don Pedro le super coordinateur et homme de valeur... Pour les points un peu plus delicat du quotidien : Frijoles matin midi et soir, de la tortilla a en être degouté (et je n arrive toujours pas a les faire je crois que ca necessitre des mains de latinos !), un matelas pourri, de l eau un jour sur deux, adios les licuados car le lait coute une fortune, trés pèu de denrets alimentaires, des latrines horribles (je vous passe linfection urinaire et la constipation) au moins j ai enichie le jardin !!! etc....Enfin tant de details qui a fait le charme de ce sejour, entourés de personnes geniales une nouvelle fois.

Nous enmenons dans nos bagages quelques créations des femmes de la communauté afin de pouvoir les vendre a Livinston oú nous sommes arrives hier gratuitement avec de nouveau de la chance et de bonnes rencontres accompagnés d un lion et d un singe !! Nous resterons donc dans les caraibes a se dorer la pillule .... non...non... a travailler les pieds dans l eau pendant une semaine, avant de quitter le guatemala pour rejoindre le salvador en coup de vent te le Nicaragua.

Bisous a tous,,,,,,

PS : j aimerais ... une baguette de pate, un pain au chocolat tout chaud, un croissant, une brioche avce de la confiture maison, du bon jambon de pays de mamie, un verre de vin...et les bons petits plats de ma maman qui commence vraiment a me manquer.

PS 2 : je garde la plage, le soleil, les cocotiers, le rythme et l ambiance d ici, bien entendu.

PS 3 : La prochiane fois je pars avec un boulanger patissier.

Une halte dans la Capitale guatémaltèque ; Guatemala ciudad, guatemala city au choix ; entre Le Lac Atitlan et Santa Ana au nord dans la région de Peten. Sinon comme dab pour pas vous blaser je ne répèterais pas mais.............. paysages de ouf, rencontres insolites et pleines de charme.... la vie est belle. Départ pour quelques semaines dans une collectivité agricole...
Hasta luego amigos.

Une collectivité à 1 heure de San Cristobal, perdu entre les montagnes, sur la route de Ocosingo, revêt un charme étonnant. Nous logions chez une française où les maitres mots sont la tranquilité. Elle et son mari ont voulu y faire un lieu de purification. Les lois sont celles de la communauté indigène du village : pas le droit de fumer et de boire entre autre !!! Bien difficile de s'adapter... Mais quel bonheur de se sentir près de la nature pendant quelques jours. On y mange les fruits et légumes cultivés dans le jardin, on cuit les aliments au feu de bois... De nombreuses choses à y apprendre : cultiver des champignons, construire une maison en bout, l'herboristerie, l'artisanat... Dans un lieu aussi calme, nous avons été très heureux de voir débarquer "mes troubadours", leur tambours et percus variées ont apporté un peu de joie et on bien animés nos soirée dans la maison de feu.
Entre travail, promenade, détente et musique la vie était plutôt belle.
Dans notre petit chalet au bord du rio ou nous nous jetions pour se raffraichir, se laver...
Nous avons pu aussi faire un Témaskal. Un saunat en quelque sorte. Cependant ces temaskal sont bien plus, ils sont un moment de purification et de cérémonie religieuse. A 12, nous sommes entré au petit matin et avons franchie ensemble les portes : porte de l'air, de l'eau, de la terre et de feu. Une expérience riche en émotion, un beau voyage vers d'autres mondes au rythme des instruments et des paroles de chacun. Qu'importe les croyances, l'énergie était présente.

Prenez en plein les yeux : album Chiapas